vendredi 28 décembre 2012

Salam


Les photos que je n'arrive pas à mettre à la fin, ordi de merde! Il n'en demeure pas moins que la famille mérite  la première place!
Abullah!!! waoued, djoudj, tlata...... Merci

Hassan, le père.

Salut, salut,

Je reprends le fil du voyage sur mon blog, que j'avais un peu délaissé...
Mais depuis une semaine je suis parti de mon coté, mû par le désir d'y aller à mon rythme et de faire ma route en solitaire. Bien qu'au Maroc le terme solitaire n'a que peu de sens.
Premièrement parce que chaque pause est l'occasion d'un échange, d'une invitation. J'ai fait le choix cette dernière semaine de passer par les petites routes. Je ne croise donc que des petits bleds ou ma présence est très très vite remarquée. Par les autorités notamment. Je n'ai jamais autant parlé avec des flics ou assimilés, ici la nuance est ténu, et souvent la personne en civil qui se présente à toi finis par te demander tes papiers "pour ta sécurité", de ce coté la pas de problème, ils connaissent mon chemin presque mieux que moi. Sans doute font ils preuve d'un excès de zèle qui leur permet d'en imposer d'avantage. Je commence à rire de ces contrôles. Je vais commencer à inventer des réponses, changer mes parcours, ma profession  ma date d'entrée.
Petite anecdote sur la garde rapproché dont je suis parfois le bénéficiaire involontaire. Von dutch, confère sa casquette,c'est ainsi que je l'ai nommé en est une caricature. A peine arrivé dans la ville de Matmata, il s'installe à ma table. Affable et élégant il se présente comme une "autorité". D'emblée je connais les questions qui vont suivre et répond en automatique, date d'entrée, passeport, nom des parents, profession, activité au Maroc... Il me quitte et me souhaite un bon séjour. Je vais dans un cyber, von dutch discute avec le patron qui vient ensuite me voir pour me dire qu'il va fermer, ah bon! Je change de cyber, rebelotte, "mon protecteur" se pointe, échange avec le patron. Cette fois ci le propriétaire, zouhir, m'explique que von dutch lui demandait de me virer. Il a répondu non, sympa! En plus Zouhir m'invite à manger chez lui, au milieu des femmes qui prépare le premier anniversaire du petit. Tout le monde passe son temps à rigoler, je fais de même et manque de peu de répandre le couscous sur la table! Nous quittons la maison et oh surprise nous croisons von dutch qui demande à zouhir de déclarer ma présence chez lui, en cas séjour prolongé. Qu'il est attentionné... Je pars jouer au foot avec des mômes (je peux pas résister à l'appel de la baballe), Von dutch passe et repasse avec à chaque fois un salut amical. Je lui est tapé dans l'oeil c'est ça!
C'est comme ça, c'est le Maroc, y a pas de problème!

Ah si juste un petit problème avec mes amis les chiens qui me harcellent du matin au soir et essaye d'attraper mes mollets. Ils ont en plus la fâcheuse tendance de chasser en meute, ce qui augmente mes montées d'adrénaline quand nous jouons à la course poursuite! Je me suis donc équipé de repousse clébard, des cailloux que je balance joyeusement à chacune de nos entrevues. Pas sympa pour le meilleur ami de l'homme me direz vous. Mais ces sales bêtes ne sont pas particulièrement affectueuses et s'attaque quand même à une partie de mon corps qui est censé me permettre de continuer le chemin, alors pas de scrupule!

J'ai aussi compris pleinement la signification de l'expression <c'est le souk>. Arrivant au abord d'un petit village la foule d'ânes portant hommes et bagages se densifie.Dans le centre c'est l’effervescence  entre klaxon, harangue de marchands, discussion serrées, je tente de me frayer un passage entre les voitures surchargés, les animaux qui ne le sont pas moins et les gamins qui m'escortent. Pas de photos, je n'ose pas dans ces moments mais la scène la valait.


1 semaine plus tard:



j'écris beaucoup également, mais dans un petit carnet. La flemme, ma fiancée, m'empêche de le retranscrire sur l'ordi. Je vais donc faire un résumé de ces 4, 5 derniers jours. D'abord c'était retrouvailles pour une journée avec Fanch et Barth, dans la ville de Fès. Les deux villes de Fès devrais-je dire tellement le contraste entre la ville nouvelle et l'ancienne est saisissante. Dédale sinueux et sans logique pour la Médina et grand boulevard à  l'européenne pour la seconde. Mais ce n'est pas que ça, c'est aussi l’atmosphère, le commerce, les odeurs qui changent du tout au tout. 

A peine reparti à peine arrêté, 30 km après Fès, dans la ville de M'Haya, je me fais héler par Hassan. Il m'invite chez lui. J'Y resterai deux jours. Il entraîne l'équipe de football de la ville, facile de m’appâter avec une telle compétence. La famille est adorable. Les petits détours insolite (pour moi) se multiplient pendant les deux jours, deux entraînements de football avec l'équipe, suivi du traditionnel bain arabe. J'y découvre des ambiances très éloigné du football en Bretagne. Les entraînements d'abord, très physiques, puis les matchs ou l'organisation est aussi incompréhensible que le trafic routier, c'est peu dire! Les bains arabes ensuite, tout un rite, l'ensemble de l'équipe s'y masse à tour de rôle, se frotte, s'arrose. Je me fais masser, le pied!
Je passe aussi une matinée entre le lycée et la visite de futures familles d’accueil pour des volontaires américains. Grâce toujours à Hassan les bons tuyaux et avec Abdou, le coordinateur du programme au Maroc. Je consacre l'après midi à préparer les légumes avec les femmes de la maison, sur le toit , baigné par le soleil...
J'y serais bien resté plus longtemps mais le devoir m'appelle (ah ouais, lequel?), La famille voulait que j'y reste au moins une semaine, je m'en remet pas de ça et de leur hospitalité...


Melilla

Driouch, de haut...

Nador, d'encore plus haut....

Un vélo, une montagne, la mer, je me suis dit que c'était assez évocateur


Les copains avec Habib qui venait de nous offrir le petit dèj

C'est pour me la raconter et faire croire que je traverse des torrents tumultueux, le vélo tenu à bout de bras,  lorsque la route s'est effondrée...

Au sommet d'un pic, j'âne'alyse la situation 

Une partie de la famille qui m'a accueilli pour une nuit à M'sila (après m'être fait virer de mon champs par les gendarmes). Chez le chef du village,  un homme  d'une droiture  incroyable et une très belle rencontre avec toute la famille. 

Avec "l'homme providentiel", qui m'a gardé mon vélo, indiqué les bons du village et offert à manger, merci!



Avec Zouhir, après le couscous. Un grand merci d'avoir tenu tête à "l'autorité"

Le palais dans lequel j'ai dormi en Couch surfing, chez Driss, D'en haut une vue imprenable sur la Médina,/ Je me la raconte un peu, mais ce que c'était beau. 

C'est tous ce que vous pourrez admirer de la magnifique architecture de Fès:  la devanture improbable d'une auto école.



Aujourd'hui je traverse Meknès  pour rejoindre Rabat au plus vite, visa mauritanien oblige et surtout la mer qui me manquerait presque...

PS: désolé pour les traditionnelles fautes d'aurtografes, et le caractère un tantinet décousu de l'écriture. Le soleil va se coucher, il faut que je me magne de sortir de la ville et  de trouver un coin peinard pour la nuit. Alors je bâcle....

lundi 24 décembre 2012

Joyeuse Kermesse

Hey hey,

Le terme visiblement pour qualifier Noel ici (expression glissée par un rasta marocain), j'ai un petit doute mais le terme me plait suffisamment pour que j'y crois.
Je le passerai ici à Fès dans une famille marocaine. Je suis pas certain de bouffer du foie gras, horrible, non?

Un jour viendra où j'étalerais quelques lignes, un chouia (terme arabe, un de mes seuls mots d'ailleurs) de mon avancée cyclopédique. Je m 'y emploie dès ma victoire, imminente je l’espère, sur la technologie. A savoir transférer mes photos sur un ordi en l'absence du câble....

Alors joyeuse "kermesse" à vous

Abdullah