jeudi 6 novembre 2014

Quelques photos de l'Espugal


Hola,

Je viens de passer le détroit de Gibraltar. Me voila au Maroc... Depuis deux heures! Drôle de choix que celui de se terrer dans un Cyber. Mais je me suis dis que mon blog n'était pas franchement fournis depuis mon départ. Alors je commence par ça, les Cyber n'existant pas en Europe, il est bien plus facile ici de trouver un ordi et un clavier. C'est également pour annoncer que ma tablette m'a lâché. Je suis un peu en rogne. En même temps cela va me permettre de rentrer dans une nouvelle/ancienne ère, celle ou les moyens de communication ne sont ni simples ni instantanés.

Je vais continuer à me dédouaner de mon absence de nouvelles, mais croyez le si vous le voulez, j'avais écrit quelques articles sur ma tablette, durant ce mois et demi de voyage.  Je n'ai pas réussi à les poster (pas pris le temps surtout). La tablette étant foutu, le monde que dis-je l'univers aura perdu quelques magnifiques envolées lyriques. Je sais c'est dur... Je ne vous parlerais donc pas des rencontres du troisièmes type qu'il m'a été donné de faire, le char d'assaut russe, le tortionnaire de la guerre d'Algérie, les marcheuses de la cuisine, le faiseur de non aventure, le marathonien sans chaussures...

Vous échapperez également à la description méthodique de mes rituels quotidiens. Et il y en a des refuges de la monotonie dans ce type de voyage.  Qui c'est les veinards?

Mais je vais essayer de me rattraper dans les jours qui viennent. Je vais avoir du temps car je compte arriver à Rabat dans une dizaine de jours (c'est à 300 km), pour un tournant de ce voyage, soit je rentre en Bretagne pour repartir en Espagne, soit je fais du stop jusqu'à Dakar. Je sais, la première option parait étrange mais je me suis laissé guidé par ce qu'un hôte espagnol a tenté de m'enseigner durant de longues heures... la philosophie de la coïncidence.

Je vais donc m'en remettre aux photos (celles stockées sur une clé USB et non sur la tablette...). Elle ne sont évidemment pas dans un quelconque ordre chronologique:
Le pictogramme de piste cyclable le plus improbable qu'il m'ait été donné de voir. 

Lac muy chulo en Andalousie, c'était fin octobre, la nuit va bientôt m'envelopper. Comme vous pouvez le constater, j'ai chaud!



Peut-être bientôt pas si faux. 

Mon plus haut col, j'en suis fier. Tellement fier que je l'ai grimpé deux fois...


La veille de mon passage au Portugal, la rivière marquant la séparation entre les deux pays. 

Décidément je dois avoir un truc avec les frontières... Le pont qui enjambe la rivière ci-dessus. 

Surprenante découverte du Camino portugais. Dès lors qu'une ville ne possède pas d'auberge, il suffit d'aller chez les pompiers pour obtenir l'asile pour la nuit! 

United colors of Portugal

Ça sent quand même la contradiction, banque, esprit sain. Je reste dubitatif!

Nazaré

A défaut de poissons

Sans doute le squat le plus classieux de ma descente. 

Côte portuguaise

idem

Il y en d'autres.. C'était juste pour vous prouver que vous me suiviez bien comme un virus. Car si la honte est contagieuse, je contamine à chaque fois que tends cette photo devant moi. 

Un autre squat au Portugal.

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