samedi 6 octobre 2012

Salut, salut,

J'avais des fourmis dans les jambes à l'idée de démarrer, des courbatures les ont remplacées... Je ne vous parlent même pas de mes fesses malmenées par le chemin de halage.

Mais nous avançons a un bon rythme. C'est même assez étonnant de la part de sportifs aussi aguerris et entrainés! Nous avons avalé près de 400 km en 5 jours sur le canal de Nantes à Brest. Le revers de la médaille c'est que nous passons beaucoup de temps sur nos vélos. Ce qui m'a empêché pour le moment de pêcher des poissons monstrueux.

Des douleurs au genou gauche ont failli donner raison à  Nordine et Erwan, qui prédisaient mon abandon avant Nantes. Après deux étapes sur une jambe celles ci se sont atténuées. Les gars vous pouvez refaire le même pari pour Nantes/Bordeaux, ça me motive!

Nous sommes depuis le départ accompagné par... un temps breton! Crachins et pluies se succèdent, à aucun moment nous n'avons risqué la déshydratation. C'est un délice le soir de se glisser dans nos tentes et duvets gorgés d'humidité!  

Au rayon rencontre, c'est souvent fugace. Par contre c'est systématique, à chaque arrêt les gens viennent discuter, donner conseils et encouragements. C'est l'effet vélo couché. Je pense que Barth et Fanch, vont, au bout de quelques mois, en avoir marre de répondre à cette même question: "c'est pas trop dur de rouler avec ce vélo?".

On intéresse surtout les personnes en retraite, c'est récurrent. Je l'explique pas, mais beaucoup nous disent qu'il faut profiter maintenant, qu'ils auraient voulu faire la même chose. Quand le poids des années allège ma conscience et me permette de reprendre un slogan de campagne (à peine modifier) à mon compte: "la retraite, c'est maintenant". Ceci dit et après une revue d'effectif de mes comptes, je pense travailler en Guyane une fois la traversée de l'atlantique effectuée, à suivre...

Nous rencontrons à Rostrenen un type qui revient tout juste d'un tour du monde en vélo de 3ans et demi. Il nous donne plein de conseil, nous propose de passer chez lui. Il m'apprend un truc génial, un truc de baroudeur, un truc qui me sauvera sans doute la vie.... A me servir de ma pompe à vélo! Je me suis trouvé un peu con sur le coup, j'avais pas compris qu'il fallait retourner l'embout... Comme quoi rien ne change.





Vous remarquerez les selles à l'arrière du bateau. Ce navire à pédale (un pédalo diront les mauvaises langues, mais habitable) est l’œuvre d'un type rencontré sur le canal. Des potes à lui compte traverser l'atlantique avec un raffiot de ce genre!

Et quelques photos du canal et de mes acolytes. Si certains ont envie de se dégourdir les jambes, je conseille le chemin de halage au niveau de Pontivy, c'est magnifique.








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Voili, voilou. Nous sommes à Nantes, les copains ont rejoint leur copine pour un dernier WE. Et moi je remercie Mélanie pour la nuit passée dans un vrai lit et pour la douche. J'avoue que 4 jours sans se laver avait relancer ma culture corporelle de champignon, miam!

On décolle mardi en direction de la côte atlantique et de l’Espagne, sur un chemin nouvellement créé, le Vél'odyssé qui relie Plymouth à Irun.

Ah si pour finir, un grand merci à celles et ceux qui sont passés à Quimper pour le départ.

Kenavo, sayonara, hasta luego, force et honneur!!!

Fanch alias l'homme qui dorénavant apprécie de s'asseoir sur un coussin...



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